Une semaine avec le Tarot d'Oswald Wirth - Jour 4
Un homme d'une cinquantaine d'année fait son apparition aujourd'hui. Ses yeux pétillent de malice et malgré un embonpoint qu'il peine à dissimuler c'est énergiquement qu'il me salue. Pascal, car c'est ainsi qu'il se nomme, rentre dans le vif du sujet. Sa copine vit en Espagne et il compte la rejoindre pour les vacances. Elle est légèrement plus jeune que lui, d'environ une trentaine d'années, et il se demande comment va évoluer leur relation. Il semble très amoureux...
Je lui propose le tirage entropique car il peut potentiellement donner un cadre temporelle à la question. Il accepte volontiers alors que je commence à battre les cartes de mon Tarot Oswald Wirth.
Il tire une première carte.
Le Jugement ! Cela commence de manière assez significative. Pascal s'agite sur sa chaise. Un grand sourire éclaire son visage d'adulte ayant grandi sans s'en apercevoir. Le Jugement annonce quelque chose. Un message, une nouvelle ? Trop tôt pour le dire. Je tempère son enthousiasme en lui rappelant qu'il ne s'agit que de la première carte et que tout peut s'arrêter très vite.
Il tire la carte de l'entropie : le 6 d'épées nous laisse poursuivre le tirage.
Pascal tire une troisième carte. L'Ermite... L'enthousiasme de notre ami semble s'estomper légèrement. L'Ermite regarde derrière lui. Il essaye d'éclairer le Jugement. Le message passé n'est finalement pas clair et ce qui semblait être prometteur devient finalement source d'inquiétude. Faut-il y voir une faille dans la relation ? Quelque chose échappe à notre ami et c'est suffisamment significatif pour faire intervenir deux arcanes majeurs.
La quatrième carte mesurant l'entropie n'interrompt pas le tirage.
La cinquième carte tombe comme un couperet. 9 de bâtons. Après l'Ermite on commence à y voir un peu plus clair. Le bâton de marche de l'Ermite semble être pris au piège au milieu de deux rangées de 4 autres bâtons. Le Jugement initial a tout perdu de son mystère et semble se montrer sous un tout autre jour. Notre ami Pascal serait-il crédule ?
Le cinq de deniers n'interrompt toujours pas le tirage qui se poursuit avec l'as de denier.
Celui-ci occupe tout l'espace. C'est finalement ce qui reste quand tous les masques sont tombés. Tout semble finalement se résumer à une simple histoire d'argent. C'est peu. Pascal n'est pas riche mais suffisamment malgré tout pour être une cible facile.
Le 8 de Coupe interrompt cette fois-ci le tirage. Son influence sur les autres cartes est mineure et témoigne uniquement du climat faussement conviviale installé par cette pauvre jeune femme. La longueur du tirage indique que la mécanique est relativement bien huilée et que cette situation pourrait perdurer un certain temps avant que des signes tangibles de duplicité apparaissent de manière évidente. L'illusion de l'amour est bien présente ici mais ne se manifeste à aucun moment.
Celui-ci occupe tout l'espace. C'est finalement ce qui reste quand tous les masques sont tombés. Tout semble finalement se résumer à une simple histoire d'argent. C'est peu. Pascal n'est pas riche mais suffisamment malgré tout pour être une cible facile.
Le 8 de Coupe interrompt cette fois-ci le tirage. Son influence sur les autres cartes est mineure et témoigne uniquement du climat faussement conviviale installé par cette pauvre jeune femme. La longueur du tirage indique que la mécanique est relativement bien huilée et que cette situation pourrait perdurer un certain temps avant que des signes tangibles de duplicité apparaissent de manière évidente. L'illusion de l'amour est bien présente ici mais ne se manifeste à aucun moment.
Pascal s'en va, dépité.
A suivre...
A suivre...
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